Quel Hourbanon boire avec ça ?

Les vignes fraîchement labourées, qui font apparaître petites graines et insectes, attirent le repas qui va avec mes vins !!!

Le repas arrive par ses propres moyens
Beau coq faisan dans les vignes bio

Je vous propose une belle recette de faisan pour accompagner les Hourbanon 2008, 2011 et 2012, des millésimes mûrs, tout en finesse et élégance pour s’accorder avec cette viande délicate.
Pensez à les aérer au moins une demi-journée, voire la veille ou à les passer en carafe une bonne heure avant de passer à table

INGREDIENTS :
1 faisan découpé, 200 g de lardons, 200 g de petits oignons nouveaux, 300 g de champignons de Paris, 1 verre de vin blanc, 20 cl de bouillon de volaille ou de bœuf, Quelques brins de persil, Huile de tournesol pour la cocotte, sel et poivre noir

  1. Salez et poivrez les morceaux de faisan. Versez un fond d’huile dans une cocotte et faites-y dorer les morceaux de faisan sur toutes leurs faces à feu vif pendant 15 min environ.
  2. Plongez les lardons quelques secondes dans une casserole d’eau bouillante pour les blanchir puis égouttez-les. Épluchez les oignons. Lavez les champignons et coupez-les en quartiers. Videz la graisse de la cocotte et ajoutez les lardons, les oignons et les champignons. Mélangez, couvrez et laissez cuire pendant 5 min.
  3. Versez le vin blanc, laissez bouillir 5 min puis ajoutez le bouillon. Couvrez et laissez cuire pendant 45 min en remuant de temps en temps.
  4. Servez le faisan avec la garniture et le jus de cuisson bien chaud. Décorez avec un peu de persil haché.
A table !

La Verticale du Médoc

Souvent les journalistes, sommeliers et autres professionnels du vin parlent de « verticale », mais qu’est-ce donc ?

La verticale est une dégustation de plusieurs millésimes d’une même appellation ou région et mieux encore du même vin. Cela est assez rare.

Je vous propose une verticale en Médoc, évidement en Hourbanon. 6 millésimes de grande qualité, comprenant 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012

vin-mpedoc-verticale 2007 2012

Vous pourrez ainsi déguster à votre convenance tous ces vins. Que ce soit à l’occasion d’une soirée thématique entre amis ou en famille ou bien petit à petit dans votre intimité et en toute quiétude.
Vous verrez ainsi la personnalité de chaque millésime et l’effet du vieillissement.

En mémorisant bien le style de chaque année, vous serez ensuite plus forts pour identifier d’autres millésimes en dégustation à l’aveugle au sein de la grande famille des vins de Bordeaux. Car le style du millésime est valable pour toute une région/appellation.

Bref apprenez en vous amusant et en partageant un bon moment de convivialité !

Rendez vous à cette adresse : https://www.vin-medoc.oxatis.com/la-verticale-c2x15089056

30 ans et toutes ses dents

dans la rubrique Cékoidonk, aujourd’hui la mise en bouteilles du Hourbanon, Médoc 2012.

Ma petite merveille d’embouteilleuse fête cette année ses 30 ans et est toujours aussi belle et efficace qu’au premier jour. Elle est même mieux après 30 ans de dressage !!!

 

 

Primeur 2012

Bon ça m’a pris un peu de temps, mais les primeurs 2012 arrivent enfin sur le site.

Quid de 2012 ? Me direz vous.
Un millésime qui sera controversé et ou le meilleur côtoiera les reste !
Pour ma part et sans détour, j’estime 2012 au plus haut niveau. Il faut dire qu’avec un rendement de 28 Hl/Ha (soit 3733 bouteilles pour 7700 pieds) il aurait plus manqué qu’il ne soit pas bon !!!!
Bon sans rire et sans mauvaise foi, j’ai publié ICI durant les vinifications un bulletin d’analyse du millésime pour attester de ma bonne foi, et je persiste et signe ci dessous.

Pour résumer, si vous prenez cette analyse vous aurez des résultats faisant apparaitre une concentration supérieure à de grands millésimes tel 2000. Continuer la lecture de Primeur 2012

2012 : Bluffant !

Un millésime attendu léger et fruité se révèle lors des vinifications. Comme quoi rien n’est joué à l’avance.

Vous direz que « les vignerons sont bien gentils, mais tous les ans c’est super »
Ce n’est pas faux, mais pour appuyer mes propos, je joue la transparence totale et met en ligne mes analyse théoriquement confidentielles !

La fin du début.

Ca y est la récolte est sauvée !

c’est maintenant que le plus important et plus gros travail commence : la vinification. Etape cruciale durant laquelle il va me falloir transformer ce raisin en vin.

Certaine cuves continuent de macérer à froid tandis que d’autre sont en fermentation. Il faut une attention de tous les instants, car les levures qui assurent la fermentation ne sont pas aux 35 heures, elles fermentent jour et nuit même le dimanche !
C’est durant cette fermentation alcoolique que je dois extraire le maximum de couleur, d’arômes et de tanins, tout en veillant à ne pas trop extraire jusqu’à des tanins de pépins.

Au feu !!!

Ça y est, les pires conditions sont réunies.

Chaud : environ 15 le matin et 20 dès 10 heures; humide : du brouillard le matin, des averses et de la bruine. Bref tout ce qu’il faut pour les champignons 🙁 Il y a d »ailleurs une poussée de cèpes, mais ce qui est plus embêtant, c’est que ce sont des conditions rêvées pour Botrytis Cinerea, plus communément nommé pourriture grise. Exactement celui qui se développe sur les fruits dans la corbeille de la cuisine parfois. Vous comprendrez donc aisément que je ne sois pas un grand admirateur de ce champignon !

Les premier tout petit foyers de pourriture sont apparus dans le weekend, et selon la météo cela risque de flamber en quelques jours. Mais les merlots sont déjà rentrés, les cabernets francs aussi, et il reste environ µ5 hectares de cabernets sauvignons.

J’ai bon espoir que grâce au très petits rendements, des grappes bien aérée, on n’ai très peu de pertes d’ici la fin des vendanges. Et là encore la table de tri va nous permettre de sortir les grappes touchées par la pourriture. Vive les vendanges manuelles !

De retour !

Me revoilà Non pas que je sois parti en vacances 4 mois, mais plutôt débordé, et vous le savez ma priorité c’est la qualité du vin donc du raisin, c’est pourquoi, j’ai totalement délaissé l’administratif 🙁

La pire saison de ma carrière : météo difficile, les vignes qui ont poussé en dent de scie, beaucoup de perte à la fleur, le manque de personnel au moment crucial, et pour couronner le tout, j’ai choisi cette année là pour passer en bio toute l’exploitation avec les conséquences que cela entraine.

Mais ça y est, on est en train de franchir la ligne d’arrivée, les vendanges ont commencé lundi !
Une campagne très compliquée, une toute petite récolte, mais apparemment la qualité est au rendez vous, et c’est l’essentiel.

Je reviendrai plus en détail sur la campagne et toutes les nouveauté dans les jours qui viennent.

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