Après les températures estivales de la semaine dernière, la végétation a explosé.

Au final deux problématiques émergent :
Je me retrouve très en retard sur les travaux
Les risques de gelées sont bien présents pour encore un bon mois.
Après les températures estivales de la semaine dernière, la végétation a explosé.
Au final deux problématiques émergent :
Je me retrouve très en retard sur les travaux
Les risques de gelées sont bien présents pour encore un bon mois.
Voilà la maturation qui débute. Après la phase de croissance des grains de raisin, ils commencent maintenant à changer de couleur et vont progressivement se charger en sucres, couleur, arômes et tanins.
Les canicules successives ne font pas souffrir que le vigneron. Les raisins aussi prennent de gros coups de soleil 🥵
Cette année chaque jour, Jean-François et moi nous répétons le plaisir de travailler dans les vignes aussi belles. Cela donne du baume au cœur après toutes ces dernières années de gel, grêle, mauvaise floraison, mildiou et autres très lourdes pertes de récolte.
En espérant ne pas avoir d’incident climatique c’est donc à nous de jouer et bien travailler pour mener toutes ces belles grappes jusqu’à maturité et dans les cuves !
C’est avec précocité, avec une belle météo que la floraison débute. Encore un signe agréable laissant espérer une belle récolte.
Après le catastrophique millesime 2021 ou le gel m’a détruit 90 % de ma récolte, cette année à peine 10% de pertes sur quelques parcelles.
La vigne est magnifique, il y a de belles mannes (grappes de boutons floraux) qui promettent une copieuse récolte.
J’avoue être un vigneron heureux et radieux d’aller travailler dans mes vignes au moins autant que j’étais triste et trainait les pieds l’année dernière 😃
Bon ben voilà c’est fait, une partie de la récolte vient de disparaître
364 et 365 jours après la grande gelée de 2021 celle de 2022 est malheureusement au rendez-vous.
Heureusement la végétation était moins avancée et les dégâts sont pour l’instant bien plus faibles. Il reste encore plus d’un mois à craindre car en 2017 nous avions gelé les 1 et 8 mai.
A suivre…
Alors que les pruniers et cerisiers sont en fleur, certaines parcelles de merlot commencent elles aussi à sortir du repos hivernal.
Les belles journées qui se succèdent bien qu’agréable pour le moral font avancer la pousse alors que nous sommes à près de 6 semaines de la fin des risque de gelées.
Après plusieurs années de grandes pertes de récolte je dois avouer mes craintes d’une catastrophe de plus …. Il ne reste plus qu’à espérer !
Car malheureusement je n’ai qu’une seule cuve à écouler.
En revanche les arômes sont sublimes, un fruité comme j’ai très rarement connu. Je confirme que je vais tenter d’élever ce millesime pour en faire une cuvée spéciale avec l’espoir que la suite se passe comme je l’espère
Les plus tardives de ma carrière