Ça démarre fort et tôt

Après les températures estivales de la semaine dernière, la végétation a explosé.

Boutons de merlot

Au final deux problématiques émergent :

Je me retrouve très en retard sur les travaux

Les risques de gelées sont bien présents pour encore un bon mois.

C’est t’i pas mignon ?

Jeune femelle chevreuil

Trouvée un dimanche matin entre la vigne et le bois, dans la tournée du tracteur.

C’est mignon comme cela, mais je vous jure que lorsqu’elle et ses trop nombreux congénère me ravagent les vignes je ne trouve plus ça attendrissant du tout.

Que ce soit au printemps où les chevreuils mangent les jeunes rameaux entiers, détruisant ainsi toute la récolte et compromettant la suivante, qu’à l’approche des vendanges où ils viennent de repaitre de raisin mûrs. Depuis le Covid ils pullulent et entraînent de très gros dégâts, certaines parcelles peuvent être entièrement détruites.

Alors que durant l’hiver je trouve ça adorable et suis heureux de vivre dans ce cadre, côtoyant chevreuils, cerfs, biches, lapins, sangliers, lièvres, blaireaux et autres renards. Un cadre de vie vrai et sain !

Bon allez, j’y vais !

Après de nombreuses semaines à m’entendre demander : « c’est quand les vendanges ? »

Je m’y mets !

Le peaux des merlots est enfin mûre, cela aura pris son temps. Après avoir depuis quelques semaine atteint des concentrations en sucre très élevées il aura fallu attendre que les tanins mûrissent à leur tour.

Je ne m’en lasse pas

Cette année chaque jour, Jean-François et moi nous répétons le plaisir de travailler dans les vignes aussi belles. Cela donne du baume au cœur après toutes ces dernières années de gel, grêle, mauvaise floraison, mildiou et autres très lourdes pertes de récolte.

Cabernets sauvignon en pleine floraison

En espérant ne pas avoir d’incident climatique c’est donc à nous de jouer et bien travailler pour mener toutes ces belles grappes jusqu’à maturité et dans les cuves !

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