Audit HVE du SME : OK

Oui, dit comme ça c’est pas très clair !!!

Hier après-midi, j’ai été audité dans le cadre de mon engament dans le Système de Management Environnemental (SME).
Pour simplifier, le CIVB (Comité Interprofessionnel de Vins de Bordeaux) met à disposition des vignerons de très nombreux outils (base documentaire, relevé GPS des parcelles, formations, documents préfabriqués) pour suivre et respecter les diverses règlementations, tant sur la sécurité du travail, les trop nombreuses déclarations aux diverses administrations, et la partie environnementale qui est ma principale préoccupation.

Et lorsque l’on respecte le lourd cahier des charges mis en place il est possible de prétendre à des certifications comme la HVE : Haute Valeur Environnementale pour laquelle j’ai donc été audité hier avec succès, et j’avoue un succès plus important que je n’aurai cru.
Sur la partie respect de l’environnement je ne me faisais pas de soucis, en revanche sur tous les documents, registres divers et variés, déclarations et autre formalités purement bureaucratiques je ne suis pas franchement au top, préférant être sur le terrain qu’au bureau à faire de la paperasse !

Grace à une auditrice très compétente et pédagogue, j’ai pu mettre en ordre ce qui péchait un peu sur le plan administratif et finalement je n’était pas tant à la ramasse.
Donc voilà ma certification HVE fièrement validée. Ca ne changera pas la qualité de mes Médoc, mais avec la certification Bio vous avez une preuve de plus de mon implication dans le respect de l’environnement.

Ecologie : « on ne nous dit pas tout !!! » (Anne ROUMANOFF)

La mode est à l’écologie, mais quelle est la partie vraie et quelles est la part de foutaise ?

Vous connaissez mon attachement à la protection de l’environnement, tant sur le pur aspect éthique, mais aussi parce-qu’il en va aussi de la protection de mon outil de travail.

Mais pourquoi tout le monde se préoccupe soudain de l’écologie ? Il m’est avis que nous sommes e train de menacer notre propre survie ce qui touche plus de monde que la simple protection des espèces en voie de disparition.

Mais toutes ces bonne idées et pratique écologique le sont elle vraiment ?

Continuer la lecture de Ecologie : « on ne nous dit pas tout !!! » (Anne ROUMANOFF)

Traitements suite

Dans un précédent billet, je vous parlais d’informations importantes à venir sur ce sujet délicat, médiatique et controversé que les traitements.

Eh bien ça y est, cette année je fais un essai en bio

Vous savez déjà sinon je le rappelle que je n’utilise aucun désherbant chimique pour entretenir mes sols. Uniquement les labours, qui permettent de limiter les mauvaises herbes qui étouffent la vigne, mais aussi permet d’enfouir ces mauvaises herbes qui représentent donc un apport de matière organique. En fait c’est du deux en un, ça « nettoie » le sol et ça fertilise naturellement.

Je suis de plus en lutte raisonnée depuis 1988. La lutte raisonnée, en gros consiste à choisir les matières actives (produits) les moins toxiques dans la famille des « chimiques », et de traiter le moins possible. Donc lorsque les conditions météo ne sont pas favorables aux ravageurs et maladies de la vigne, on suspend, retarde voire supprime des traitements.

Voilà donc cette années un essai mené en Bio. Il s’agit là de n’utiliser pour lutter contre les ravageurs et maladie de la vigne que des produits homologués en lutte biologique. Essentiellement le cuivre et le souffre, en respectant les doses maximales par an autorisées par le « label » bio, qui sont évidement bien inférieures aux doses légales.

Seul petit soucis, la pluie. En effet ces produits sont des produits de contact qui ne pénètrent pas dans la plante, et sont donc lessivés dès que nous avons une pluie significative. Or même si nous sommes dans une région chaude avec une météo assez clémente, ma situation sur la façade Atlantique fait que nous avons pas mal de pluies. Cela oblige donc à renouveler le traitement dès qu’il pleut. Et une journée de traitement c’est pour moi 180 litres de gasoil. Donc mon essai vise à voir si non seulement je suis capable d’avoir une vigne en « bonne santé » avec une récolte de qualité, mais aussi à juger du bilan écologique en général. Car si une année je dois traiter dès qu’il a plut, il est arrivé des années ou il aurait fallu traiter tous les 3 à 5 jours, tandis que en lutte raisonnée je ne traite au mieux que tous les 15 jours. Car ne compte pas seulement les quantité de produits utilisés, mais aussi tous les à-coté.

Voilà à suivre …….

%d blogueurs aiment cette page :