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Au travers de Vin & Société, les 500 000 acteurs de la vigne et du vin interpellent le Président de la République et le Premier Ministre !
Pression morale-pression fiscale : la filière vitivinicole se mobilise et demande l’abandon des mesures contre le vin et la création d’une instance interministérielle !
Au travers de Vin & Société, les 500 000 acteurs de la vigne et du vin lancent une campagne de mobilisation nationale : cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr
Face à une série de mesures envisagées, Vin & Société considère que la filière vitivinicole, 2ème contributeur à la balance commerciale de notre pays devant le luxe et après l’aéronautique, emblème du patrimoine français, est menacée. Elle demande au Président de la République et au Premier Ministre d’abandonner ces mesures et de créer une instance interministérielle afin d’établir un véritable dialogue avec un secteur qui est une chance pour la France.
Toutes ces mesures sont détaillées sur : cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr
« Depuis des mois, nous sentons monter un courant moralisateur qui consiste à interdire et à déresponsabiliser les français. Au nom de la morale, le vin est assimilé à une drogue* et serait jugé dangereux pour la santé dès le premier verre. Au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes et de lutter contre les excès, on taxe et on interdit toute communication autour du vin ! La consommation de vin a diminué de 70% en 50 ans et de 20% sur les 10 dernières années. Quelle image sommes-nous en train d’envoyer aux 31 millions de Français qui dégustent du vin raisonnablement entre amis ou en famille**, quel signal envoyons-nous au monde entier qui nous envie le vin, symbole de notre art de vivre et de notre pays ? La moindre consommation de vin, même mesurée***, serait donc mauvaise ? Nous pensons que seule une société privilégiant l’éducation, la raison, et la responsabilité est à même de lutter contre les excès et ce, dans tous les secteurs » déclare Joël Forgeau, Président de Vin & Société.
Face à l’absence de dialogue avec les pouvoirs publics, les 500 000 acteurs de la vigne et du vin : vignerons, caves coopératives et négociants de toutes les régions viticoles souhaitent faire entendre leur voix face à ce qu’ils considèrent comme une stigmatisation de leur métier.
Le vin est profondément ancré au sein du patrimoine français :
– présent dans 17 régions sur 22, il façonne les paysages
– avec 7,8 milliards d’euros à l’export (l’équivalent de 150 avions rafale), il est le 2ème secteur exportateur de la balance commerciale
– avec 500 000 emplois non délocalisables et 1 milliard d’euros de recettes fiscales****, il participe à l’économie de notre pays
– avec plus de 12 millions d’oenotouristes, il assure l’attractivité de 66 départements chaque année
– en étant l’emblème de la gastronomie et de notre art de vivre, il incarne une certaine image de la France à l’étranger
… la filière vitivinicole souhaite rappeler son sens des responsabilités et sa fierté.
« Traiter le vin uniquement en boisson alcoolisée c’est mépriser l’histoire et le travail des 500 000 acteurs de la vigne et vin en France. Nous demandons la mise en place d’une instance interministérielle pour redonner au vin toute la place qu’il mérite dans notre pays. Nous espérons que le Président de la République et le Premier Ministre sauront nous écouter » poursuit Joël Forgeau, Président de Vin & Société.
La campagne de mobilisation cequivavraimentsaoulerlesfrançais.fr sera en ligne sur Internet dès le 26 septembre et poursuivie dans Le Journal du Dimanche du 29 septembre. Le site, véritable dispositif d’information, est pensé pour que chacun, à travers les réseaux sociaux puisse soutenir la campagne de mobilisation, mais aussi, interpeller les parlementaires de sa circonscription.
cequivavraimentsaoulerlesfrancais.fr
@vinetsociete
*Rapport Reynaud remis à la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) – Juin 2013 + Plan MILDT 19 septembre 2013
** Etude France Agrimer 2010 – Baromètre Santé INPES 2010 : 83% des consommateurs de vin en France en boivent de 1 à 2 fois par semaine ou plus rarement
*** Repères de consommation du PNNS (programme national nutrition santé) du Ministère de la santé https://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/PNNS_2011-2015.pdf, page 57
**** TVA + droits de circulation, hors foncier viticole
Paris, le 26 septembre 2013.
Contact presse Vin & Société
Valérie Fuchs – 06 62 49 64 85 – 01 43 67 94 38 – vafuchs@wanadoo.fr
A PROPOS DE VIN & SOCIETE
Association de loi 1901, créée en 2004, Vin & Société réunit et représente les 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France : production, négoce et interprofessions (28 membres, 7 organisations nationales, 21 organisations professionnelles régionales). Vin & Société a pour but de donner sa juste place à un savoir-faire traditionnel et à un secteur d’activité qui contribue à la fois à la vitalité économique et au rayonnement de la France. Transmettre les valeurs du vin, promouvoir une consommation qualitative et responsable, entretenir un dialogue permanent avec les institutions et les représentants de la société civile sont ses principales missions.
Mesure N°1 – Interdiction de parler du vin sur Internet
Il est mentionné dans le plan de la MILDT du 19 septembre qu’Internet serait enlevé des supports autorisés par la Loi Evin – Discussion en Novembre – Décembre 2013 dans le cadre de la prochaine Loi de Santé Publique du Ministère de la Santé – Mise en œuvre 1er Semestre 2014
Quid des milliers de sites, blogs et pages Facebook des vignerons ? Des commentaires sur le vin échangés sur les réseaux sociaux ?
Conséquences si cette mesure était adoptée :
- Disparition probable d’une partie des exploitations viti-vinicoles françaises qui n’auront plus les moyens de se faire connaître et de fidéliser leurs consommateurs au travers des réseaux sociaux.
- Atteinte à la liberté d’expression de milliers d’internautes éventuellement privés de commentaires sur les réseaux sociaux.
- Les millions d’internautes consommateurs de vins français se rendront désormais sur les pages Facebook des vignerons espagnols, italiens, américains…
Eclairage
- Internet et les réseaux sociaux représentent des espaces accessibles et importants de valorisation des domaines et des vins. Ils contribuent à faire connaître les étapes de la fabrication du vin, l’histoire du vigneron, de sa propriété et favorisent l’oenotourisme.
Mesure N°2 – Interdiction de parler positivement du vin dans les médias
Les dernières jurisprudences Loi Evin montre que désormais le rédactionnel est assimilé à de la publicité. En l’absence d’une définition claire de la publicité, la jurisprudence montre que tout est publicité – Discussion en Novembre – Décembre 2013 dans le cadre de la prochaine Loi de Santé Publique du Ministère de la Santé- Mise en œuvre 1er Semestre 2014
Les journalistes qui parlent et écrivent sur le vin peuvent être condamnés pour publicité.
Conséquences d’une telle mesure si elle était adoptée
- Remise en cause de la liberté d’expression des journalistes
- Risque de disparition des reportages, émissions et articles sur le vin
- Autocensure de la part des journalistes par peur d’éventuelles actions judiciaires
- Plus aucune information pour les amoureux du vin
Eclairage:
- La publicité pour le vin est encadrée par la Loi Evin mise en place il y a plus de 20 ans. Or, cette loi ne donne pas une définition claire de la publicité et met en danger la liberté d’expression des journalistes.
- Cette absence de définition de la publicité a notamment conduit les juges à condamner des articles de presse dans des grands titres nationaux.
- Actuellement, la moindre évocation du vin dans les médias peut être assimilée à de la publicité et à de l’incitation à consommer
Mesure N°3 – Taxation du vin au nom de la santé publique
Pour rappel, Vin & Société a été auditionné au Sénat sur le sujet le 23 mai 2013 dans le cadre de la MECSS (mission d’évaluation) qui avait pour but de préparer les discussions du PLFSS (projet loi de finance de la Sécurité Sociale) à venir. Cette fiscalité dite comportementale sera discutée à partir du 9 Octobre et jusqu’à fin Novembre 2013 à l’Assemblée Nationale dans le cadre du PLFSS.
Ce projet de fiscalité dite comportementale vise à taxer le vin car il sera mauvais pour la santé. La distinction entre consommation mesurée et consommation excessive disparaît, la taxe s’applique dès le premier verre.
Conséquences d’une telle mesure si elle était adoptée :
- Stigmatisation des consommateurs modérés et du vin, patrimoine vivant et culturel que le monde entier nous envie
- Image très négative envoyée aux millions de consommateurs de vins français
- Diminution progressive des exportations françaises au profit des grands pays concurrents
Eclairage:
- Le consensus scientifique international tend à montrer que la consommation mesurée de vin n’est pas dangereuse pour la santé
- En 50 ans la consommation de vin a baissé de 70%, la grande majorité des consommateurs de vin sont dans une consommation mesurée d’appréciation de plaisir, et de partage.
- Sur 1 milliard d’euros de recettes fiscales générées par le vin chaque année, seulement 5 millions d’euros sont alloués par l’Etat à la prévention et aux addictions
Mesure N°4 – Radicalisation du message sanitaire
Recommandations de différents rapports (dont celui de l’ANPAA de Juin 2013) – discussion dans le plan Cancer dont les orientations seront discutées en Novembre et discussion dans la prochaine loi de santé publique du Ministère de la Santé (orientations en novembre/décembre)
Le message sanitaire « L’abus d’alcool est dangereux pour la santé » est remplacé par « L’alcool est dangereux pour la santé ». Il est désormais interdit de marquer « A consommer avec modération ».
Conséquences si cette mesure est adoptée :
- Stigmatisation des millions de consommateurs de vin raisonnables et responsables en France sans malheureusement résoudre le problème des populations à risque insensibles à ce type de message.
- La notion de modération n’existe plus. Le vin est donc jugé nocif dès le premier verre, ce qui n’est pas prouvé scientifiquement.
Eclairage
- L’objectif n’est plus la prévention, ni la lutte contre les excès. Il s’agit de restreindre toute forme de consommation de vin.
Mesure N°5 – Durcissement des mentions sanitaires sur les étiquettes
Recommandations de différents rapports (dont celui de l’ANPAA de Juin 2013) – discussion dans le plan Cancer dont les orientations seront discutées en Novembre et discussion dans la prochaine loi de santé publique du Ministère de la Santé (orientations en novembre/décembre)
En plus du degré d’alcool, obligation de mentionner les unités d’alcool sur les étiquettes des bouteilles
Conséquences si cette mesure est adoptée :
- La notion de verre, plus parlante pour le grand public afin d’estimer sa consommation, est abandonnée.
- La notion d’unités d’alcool, en l’absence d’une campagne d’information nationale portée par les pouvoirs publics, est incompréhensible pour la grande majorité des français.
- Le travail mené par la filière vin dans la diffusion des repères s’est toujours basée sur la notion de verre sur recommandation des autorités de santé. Un passage aux unités d’alcool ne permettrait pas de capitaliser sur le travail d’éducation et d’information réalisé jusqu’ici.
Eclairage :
- Une unité d’alcool correspond à 10 gr d’alcool pur soit un demi de bière à 5°, un verre de vin à 12° ou 3cl de pastis ou whisky.
- Aucune campagne d’information sur les repères de consommation n’a été portée par les pouvoirs publics jusqu’à présent.
- La communication sur les repères et sur la consommation responsable initiée par la filière a été jugée comme une incitation à boire par les autorités publiques.
- A quand la prochaine étape : l’alcool tue ? Le vin tue ? Ecrit sur les étiquettes de votre cru préféré ?
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