Voici un petit condensé de l’histoire de Hourbanon. Malheureusement de grand trou subsistent dans cet historique.
Le vignoble de Hourbanon apparait dans la VIe édition de Bordeaux et ses vins aux éditions Féret (Véritable bible annuaire des vins du Bordelais) classé sous la rubriques des Crus Artisans et Crus Paysans en 1893. A cette époque le vignoble appartient à la famille Drouillet, dont un membre fut maire de Lesparre. A cette époque l’exploitation produit 20 tonneaux par ans soit 18 000 litres
C’est ensuite en 1898 dans la VIIe édition de Bordeaux et ses Vins que l’exploitation devient Cru Bourgeois, toujours appartenant à la même famille et produit maintenant 35 tonneaux, soit 31 500 litre, soit l’équivalent de 42 000 bouteilles
A cette époque, l’exploitation est dénommée Cru Hourbanon-Lacardonne.en lien avec les noms des différents lieudits, puisque à ce jour le Château La Cardonne est un voisin situé sur la même route que nous à 1 Km
Malheureusement je ne connais pas les tribulations de l’exploitation dans les décennies qui suivirent. Il semblerai qu’elle ait eu des hauts et des bas avec même une période d’abandon.
Ce n’est que suite de leur retour d’Algérie d’Algérie que la famille Montgaillard acquit cette exploitation à une certaine Madame Pillas en 1964.
La famille Montgaillard exploita ce petit domaine partagé entre les vignes et un peu d’élevage de vaches. Ils vendent le raisin à la coopérative, et la marque est à cette époque tombée un peu en désuétude.
C’est en 1974 que Rémi Delayat, mon père, acquiert ce vignoble en assez piteux état.
Ce dentiste des Yvelines, originaire de Bresse et passionné par le vin décide de redonner ses lettre de noblesse au vignoble de Hourbanon.
Comme vous le voyez sur ces quelques photos la maison servait d’étable, et l’ancien chai était désaffecté.
Rémi va donc construire un chai de vinification moderne, et réhabiliter l’ancien chai de vinification pour le stockage et le vieillissement des vins en bouteilles. Mais aussi rénover entièrement la maison paysanne cossue (pour une maison paysanne)
Un énorme travail, qui durera plusieurs années et que son épouse Nicole Delayat poursuivra après le décès de Rémi survenu prématurément en 1981, après avoir, elle aussi dentiste dans les Yvelines, abandonné son activité pour se consacrer à la viticulture.
C’est ensuite moi, Hugues, Leur fils qui reprends en 1997 cette exploitation. Ayant baigné dans la passion du vin depuis mon enfance je me suis directement orienté vers ce métier contrairement à mes parents. Mais certaines constantes ont traversé les générations : la passion du vin, le respect du terroir, le goût pour les vins du Médoc.
J’exerce donc aujourd’hui plus une passion qu’un métier, et je souhaite vous faire partager cette passion au travers de ce site en vous permettant de suivre toutes les étapes de la culture de la vigne, de la vinification, de l’élevage du vin puis enfin de sa commercialisation.